Raccordement au réseau en Fibre optique FttH dans l'existant

111 3.5 Le point de Mutualisation Le point de mutualisation (PM) est, sur un réseau FTTH, l’endroit où s’effectue la connexion par brassage entre les fibres optiques des abonnés et les fibres optiques des opérateurs commerciaux, sachant qu’à partir du point de mutualisation chaque abonné a au moins une fibre dédiée. Dans le cadre d’un raccordement client, le technicien intervient aussi dans le point de mutualisation pour le brassage du cordon de mise en relation du client de l’Opérateur Commercial avec la fibre de la colonne montante (ou rampante) qui lui est dédiée. Dans un souci de pérennité optimale pour les prochaines décennies du mode de gestion de ce point d’interface, l’intervention nécessite une attention particulière et rigoureuse quant au respect de mise œuvre des procédures et des STAS des OI. Tous les éléments constituant l’armoire de rue (porte, flanc(s) latéraux, toit, socle, panneau (x) arrière(s)….) sont entièrement démontables pour en permettre le remplacement en cas de dégradation, et ce sans qu’il soit nécessaire de déconnecter les cordons d’abonnés entre les tiroirs de droite et les coupleurs de gauche. La pérennité recherchée pour ce type de produit est supérieure à 30 ans. Pour rappel, il existe deux modèles de mutualisation, définis dans la décision n°2009-1106 de l’Arcep : • Monofibre : l’opérateur d’immeuble ou d’infrastructure amène une fibre bidirectionnelle du logement au point de mutualisation (PM). • Multifibre : l’opérateur d’immeuble ou d’infrastructure amène 4 fibres du logement au point de mutualisation. Ce modèle ne se rencontre que dans les 106 communes de la zone très dense, en dehors des poches de basse densité, dans les immeubles de plus de douze logements. Dans les deux cas, le raccordement de l’abonné au réseau de l’opérateur commercial se fait, au niveau du PM, par l’intermédiaire d’une jarretière optique qui relie la fibre de l’abonné à une entrée du multiplexeur optique (technologie PON). Ce modèle permet d’optimiser la capacité fibre en horizontal mais il nécessite le déplacement d’un technicien au point de mutualisation à chaque raccordement. Pour ce qui concerne le DTIo/PTO, sont installées : - dans le cas du mono-fibre, une prise à un seul connecteur - pour le multi-fibre, que l’Arcep a défini comme quadri-fibre, une prise à 4 connecteurs. Note : Enfin, certaines collectivités qui sont maîtres d’ouvrages de réseau d’initiative publique FttH, ont déployé conformément à la réglementation des réseaux mono-fibre mais ont souhaité qu’entre le PBO et le DTIo, câble de branchement bi-fibre soit installé. Le sort réservé à la seconde fibre n’est pas normalisé, tant côté PBO que côté DTIo. En général, la seconde fibre est laissée en attente dans le PBO et soudée sur un second connecteur du DTIo (se référer aux STAS de l’OI). Une description complète est disponible dans le recueil de spécifications fonctionnelles et techniques sur les réseaux en fibre optique jusqu’à l’abonné en dehors des zones très denses du Comité Expert Fibre de l’Arcep. Note : Tous les aspects liés au brassage des lignes et à la gestion des tiroirs des opérateurs commerciaux au point de mutualisation font l’objet de travaux conduits par l’Arcep. Fig. 105 | DTIo mono-fibre Fig. 106 | PTO mono-fibre Fig. 107 | DTIo quadri-fibre Fig. 108 | PTO quadri-fibre

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